Le bâtiment des finances ou la gestion pittoresque de l'immobilier


Depuis le bout des quais...

Difficile d'imaginer au premier abord que cet immense bâtisse est à l'abandon au vu des lumières.
Il est vrai que quelques locaux sont encore occuppés par d'irréductibles locataires : Les agents de triage de la gare.
Voilà pourquoi non seulent ces quelques locaux sont éclairés, mais aussi les cages d'escalier.
En fait, le courant n'a jamais été coupé mais tous les ascenseurs sont bel et bien hors service...

La porte franchie nous amène au second étage de l'édifice.
En gros, le bâtiment s'étire dans le sens de la longueur en trois parties égales.
A chaque extrémité on trouve une cage d'escalier et un ascenseur tandis que au milieu on rencontre à deux reprises une grande cage d'escalier et une batterie de deux ascenseurs.
A noter qu'entre le rez-de-chaussée et le premier étage les deux escaliers principaux ne forment plus qu'un grand.



Tous les ascenseurs désservent le rez-de-chaussée et les six étages.

A noter qu'il existe aussi un monte-charge qui va jusqu'au septième niveau, là ou se trouve la machinerie des ascenseurs...

C'est aussi par là qu'il faut passer pour rejoindre le toit; Nous en reparlerons.


Depuis le deuxième étage, nous empruntons un escalier latéral histoire de prendre de la hauteur...


Du troisième au sixième étage, un long couloir relie toutes les pièces du bâtiment.
Il-y-a une dizaine d'années, cela devait grouiller de monde, mais, maintenant ce ne sont plus que des couloirs vides et du silence...


Les ordinateurs...

Qui dit finance, dit calcul, et, qui dit calcul dit ordinateur; C'est ainsi qu'au quatrième étage on trouve des locaux et salles spécialement aménagées à cet effet.
Autrement dit : Le plancher est surrélevé, permettant ainsi au kilomètres de cables de s'infiltrer partout.
Le plafond et les murs sont en bois - Probablement pour bien maintenir la chaleur-, et, les locaux sont climatisés.



Bien évidemment, le matériel informatique a depuis longtemps émigré vers d'autres cieux à moins d'avoir pris directement le chemin de la décharge municipale.
Il nous reste tout de même de magnifiques climatiseurs qui ne refroidissent plus grand chose à présent.


Les locaux adjacents ne révèlent rien hormis que le ménage n'a pas été fait depuis que les derniers employés sont partis.


Le toit :

Un escalier assez raide nous amène au dernier niveau.
Outre les machineries des ascenseurs principaux, une simple porte va nous permettre d'acceder au toit.


Derriè la machinerie des ascenseurs, on trouve les groupes de refroidisseurs, et, les vases d'expansion du chauffage.


Patricularité : Une partie de la toiture sert d'issue de secours au bâtiment voisin : Le tri postal.
C'est la raison pour laquelle on trouve des rembardes sur la toiture de notre immeuble.


Profitons en pour faire quelques photos coté avenue Fonsny...



Et coté gare...



La redescente...

Empruntons donc un des escaliers principaux et rendons nous au réfectoire.


Au premier étage, c'est le mess qui occuppe une grande partie du bâtiment.
Tout est désert, mais contrairement a ce que l'on pourrait penser, le matériel horeca est toujours dans le bâtiment.


Nous prenons le grand escalier, pour nous rendre au res-de-chaussée.
Une surprise nous attend.



Pas facile de se faufiller, car tout le matériel horeca occuppe le grand hall d'entr&eaute;e.
La logique aurait voulu que tout a été amené là en vue d'un déménagement.
Pourquoi tout est resté là ? Mystère! Même la graisse à frite est présente mais je ne garanti pas la date de fraicheur!


Il est fort dommage que l'ancien bâtiment des finances soit laissé vide depuis dix ans.
Fort heureusement, l'édifice est sain, et, bien protégé des vandales et pillards.
Il est question de le réaffecter à un autre usage, éventuellement en le louant; Il suffit de trouver les fonds nécessaires.
Qui vivra verra!


Bye bye les finances!


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